L’amour et la peur.
La vie passe…
Et un jour, nous pouvons réaliser que les peurs ont pris assez d’années sur la joie et les bons moments !
Un jour, cette sensation d’en avoir assez,
de vouloir bousculer ses illusions est inévitable.
Si la peur est utile et nécessaire.
Qu’elle est un message très important, à prendre en compte pour maintenir notre sécurité, notre vigilance.
Que nous pouvons la considérer très bienveillante, même.
Qu’elle a sa raison d’être et d’exister.
Si, comme cette croyance populaire « que la peur n’évite pas le danger ».
Elle peut avoir pris assez de temps dans nos vies et avoir consumé suffisamment d’énergie, malmenant le corps, le cœur et l’esprit.
Et puis, elle a un autre côté, une autre polarité.
Celle de nous maintenir en détention.
Et parfois, même dans une prison dorée.
Un jour, dire non !
Ça suffit.
Se débattre, ne plus subir.
Changer son angle de vue.
S’apercevoir que nous avions laissé
Cette partie de nous, nous diriger, nous manipuler jusqu’à vivre des situations dangereuses.
Ce réveil peut être parfois brutal et au fond il est peut être nécessaire d’en passer par là.
Pour sortir de la rêverie.
Quitter le conte de fées pour agir sa baguette magique et vivre sa vie en étant le créateur de son film.
De cette facette, la peur devient une appréhension…
Le courage et l’envie d’oser sont des leviers.
Sortir de son petit trou de souris pour voir la lumière.
Cette traversée-là demande parfois du temps et de la résilience.
Accepter ce mouvement de vie, accepter de traverser l’inconfort pour élargir sa zone de confiance.
À l’horizon, y voir le soleil qui offre de magnifiques rayons d’amour, de joie, la liberté, la prospérité.
Imprégné par ses sensations puissantes, la montagne n’est plus si gigantesque.
Et le chemin paraît moins sombre et pénible.
Pas à pas, suivre sa voie est un cadeau pour soi et pour le bien de tous.
Il offre l’inspiration pour vivre et partager.
Et rien que cela, est tellement beau et bon à ressentir.
« Merci à la peur de m’avoir guidée à vivre tout ça, merci à l’amour d’être ma boussole pour aller vers…, un peu plus chaque jour. »
Accepter la vie telle qu’elle est, se servir
de chaque expérience pour transformer le plomb en or.
De cette option, cela devient plus doux, après tout pourquoi résister à l’apprentissage.
Un peu à l’image de l’enfant qui s’instruit de la vie, et au choix d’être adulte d’évoluer et de créer sa propre vie et à son image.
La peur peut nous conduire dans l’obscurité jusqu’au jour où une lueur vient raviver, allumer une étincelle d’espoir et d’envie.
Ne plus fuir, ne plus s’isoler… Grandir et prendre sa place auprès des siens.
L’amour est plus fort que tout.
L’amour transforme et guérit.
L’amour ressenti en soi, pour soi…
S’offre et se partage.
La peur n’est plus à porter comme un boulet, elle s’apprivoise.
Cet amour et cette sécurité ne se trouvent pas seulement dans le visible, dans le bien ni dans l’autre.
Cet amour se trouve en soi, dans son ancrage, dans le moment présent, il est par dessus tout.
Chaque parcelle de l’être s’en trouve remplie, il ne manque plus rien.
Tout est là, et c’est aussi cela la magie et le pouvoir de l’amour.
Il est puissant, il est bouleversant même.
Il faut de la volonté et de la patience pour éclore ses sentiments, un peu comme la pluie est nécessaire pour la voir les jolies fleurs poussées au printemps.
Le sentiment de complétude n’existerait pas sans la séparation.
Le sentiment d’amour naît d’une impulsion de vie et d’en jouir.
Car au-delà des dépendances, sans quoi, sans cette chose-là, nous avons un manque, une déchirure, comme un morceau d’âme qui nous manque…
Au point, de se maltraiter, de consommer plus que de raisons.
Un jour, d’un éveil à l’autre.
La douceur, l’accueil et l’acceptation offrent un espace de réparation.
L’amour vient remplir cette croyance du manque.
L’amour et la peur ont une vibration.
« À quelle fréquence je veux être ?
À qui je donne mon pouvoir ? »
Oui, les blessures du passé font mal…
Elles sont telles, un tatouage indélébile à fleur de nos sens.
Un jour, faire le choix.
Un jour, choisir d’agir avec la conscience de l’adulte et du parent respectueux, qui guident, rassurent et protègent…
Et cela, existe en soi…
Ne plus ignorer, ressentir, ne plus résister à l’envie de vivre… Et d’aimer.
Laisser mourir ces versions de soi erronées.
L’automne approche et comme les feuilles commencent à tomber, lâchons ce qui n’a plus sa raison d’être, la peur.
Le tangible a ses limites.
L’amour est invisible, bien qu’il rajoute du charme et un rayonnement qui laisse un trace sur son passage.
L’amour finit par se voir et se percevoir à l’œil, il se ressent tel une effluve de patchouli qui se respire à plein poumon et vient éveiller les sens en un instant.
S’ouvrir à cette beauté, oui c’est puissant…
Ça donne des ailes pour voler et vivre sa vie en toute liberté.
La peur a sa raison d'être, et non de demeurer.
L'amour est un état d'être au présent, et ce pour l'éternité.
Stéphanie